I – Tribulations Sensuelles

I – Tribulations sensuelles



Des pas résonnent sur la terrasse… Je tends l’oreille… le simple grincement d’une porte m’indique l’ouverture de la porte-fenêtre de la cuisine… presque aussitôt, un clinquement frais monte dans les airs. Le choc de la bouteille de champagne contre les glaçons… dans le seau préparé avant l’arrivée de ce Monsieur. L’homme est là dans la cuisine… des coups de sang tambourinent à mes tempes, preuve de ma fébrilité...



Debout, au centre de la pièce, je suis vêtue simplement d’un ensemble noir, transparent sur ma nudité, chemise et jupe courte… des chaussures noires ouvertes à talons comme unique accessoire. Mes cheveux, cette crinière abondante et rousse… est attachée en un chignon haut faussement désordonné tenu par deux pics en argent, de longues mèches encadrent mon visage. Un long foulard de soie noire sur mes yeux, les bande.



Plantée sur mes talons hauts, droite, cambrée, mains derrière le dos et surtout offerte…je suis patiente… et impatiente.



Ma respiration s’accélère, mon pouls aussi… le souffle court, je suis en attente de sons, de bruits, de feutrements qui puissent m’indiquer des déplacements… de si la masse de chair masculine et chéri qui peut m’offrir un plaisir intense et merveilleux… un plaisir à deux si recherché afin d’assouvir nos fantasmes, nos envies d’étreintes fortes et exceptionnelles…



Soudain, dans mon dos, un craquement … un craquement d’allumette et aussitôt une odeur délicieusement épicée envahit l’espace en chatouillant mes narines, m’enivrant. Monsieur a allumé un cigare, un cigare de confort… Je sens les effluves de fumée qui ondulent sur mes contours m’apportant une griserie de saveurs.



Derrière moi, tout près, son souffle long fait frissonner ma peau, je l’absorbe… Il enlève délicatement les pics de mon chignon qui tombe sur mes épaules, dans une cascade de cheveux, signe que le « jeu » commence… enfin.





Le bas de ma jupe se relève doucement en m’effleurant la peau… Il le bloque dans l’élastique de la taille, découvrant ainsi mon fessier. Une sensation aérienne…



Une main large se faufile entre mes jambes pour les écarter avec une assurance ferme, alors que l’autre appuie légèrement sur mes reins, pour mieux me cambrer et faire ressortir les deux monts ronds de mon postérieur ainsi que ceux de ma poitrine.



Un soupir de satisfaction se mêle à un autre son inconnu. Une ouverture de sac ?



J’ai un petit sursaut, car un objet vient de se poser sur la peau le long du galbe de ma jambe et il remonte doucement entre les cuisses, souffle sur mon épiderme… mais sagement. Un frôlement, puis un tapotement piquant et ferme m’oblige à agrandir l’ouverture de mes cuisses pour m’écarter plus. L’objet se ballade en titillant mes chairs les plus intimes. Alors que mon entrejambe se referme légèrement… Haaa… un petit coup sec, juste sous le sexe où la peau est si délicate, si fine, me force à retrouver la position initiale et même à l’accen. L’objet de cuir remonte, glisse dans mon sillon et remonte l’échine dorsale, pour redescendre brusquement et cingler promptement sur mes fesses mafflues. Une fois, deux fois… redressage pour ne pas avoir gardé la pose. Brûlante est la caresse…



« Ecartes mieux, ma douce… encore… » répéte Monsieur à deux fois d’une voix calme posée.



La cravache s’insinue partout, faisant le tour des chairs tachées de rousseur. Elle flatte la peau à travers le fin tissu noir, les seins et s’amuse avec dextérité sur ses extrémités... puis le sexe lisse, les grandes et petites lèvres ainsi que son bouton. Elle agace, asticote… joue avec les sens… douceur agréable chevauchée de petits coups piquants…



Mes pointes de seins s’élèvent, toutes gorgées, gonflées et dures… prêtes à se donner à une bouche ventouse, à des dents mordantes, à des pinces de morsure…



La cravache revient…Une fois, deux fois, trois fois, quatre, cinq… elle s’abat cinglante… claquement sur les fesses rougissantes, qui m’arrachent des petits cris… punition pour avoir bougé.




« Ne bouges pas… en place ! » susurre cette voix envoûtante à l’oreille, toujours avec un calme olympien, mais ferme.



Monsieur a ouvert la bouteille de champagne. J’entends le ploppp sourd… un verre s’emplit… puis un deuxième. Des bulles pétillent sous mon nez. Ma bouche est pâteuse, mon palais sec par mes respirations buccales fortes. Il me donne à boire, ça fait du bien et une douce euphorie monte en moi. Quelques larmes de fraîcheur s’échappent de ma bouche pour atterrir sur ma poitrine, longeant mes courbes rondes et charnues…



Ses mains froides caressent avec tendresse mes lunes joufflues, gonflées et rosies par la cravache… fraîcheur contrastant avec la chaleur, la chair de poule fait frémir mon épiderme… Sa langue humide leur amène un peu de calme et de douceur pendant que ces doigts effleurent mon mont de Vénus si soyeux, si doux et surtout si lisse. Puis ils glissent plus profondément vers mon sexe. Ils entrouvrent mes grandes lèvres, puis titillent les petites en les pinçant, en tordant perversement leur bordure dentelée et pénètrent sans gêne… dans cet orifice avenant… dans ce gouffre chaud et humide.



Continuant à exciter les petites lèvres, les étirant, Monsieur délecte du jeu, comme il le souhaite pour notre plaisir.



Mon entrejambe brûle de désir, ses attouchements ont augmenté la température du lieu.



« MMmmmm…Mais t’es bien excitée… Oui… trempée... ta cyprine coule… ma douce ! »



Ses termes deviennent de plus en plus crus et directs. Je devine son sourire carnassier. Ma bouche ne peut émettre que des sons étouffés, des râles d’envies, de plaisirs… elle reste fermée aux mots, mais pas aux maux !



Monsieur me prend par les cheveux, me guide vers le lit et me fait asseoir. Ouvrant mon chemiser, il pince les extrémités de mes seins entre son pouce et son index ce qui a pour but de les faire gonfler encore plus.
Il les fait rouler en les étirant de plus en plus sévèrement. Après de longues minutes de travail des seins, il pose à chaque bout, une pince qui pénètre la chair rose des tétons. En plus de la surprise de la morsure, mes sens chavirent et ma tête tourne… un ensoleillement monte dans mon sang… mes sens sont éveillés à leur maximum, car en aveugle, je suis plus attentive au moindre geste, à la plus petite sensation… un tactile décuplé…



Il m’offre à boire et boit lui-même. Puis, me pousse vers l’arrière pour me mettre sur le dos, écarte mes cuisses pour que mon intimité lui soit ouverte entièrement et offerte à sa vue, ses mains, sa bouche… à ses lèvres qu’il applique prestement sur mon vagin et injecte un liquide froid et pétillant… du champagne ! Le contact de cette froideur sur le brûlant de l'endroit, fait un contraste saisissant... qui me laisse échapper un cri...



« huuummm…. Nooon, s’il vous plait Monsieur ! » Ce non n’est qu’un refuge pour accroître le désir, son désir et le mien… notre envie.



« Ha, ha… oui, ça me plait… ma tendre, ça me plait beaucoup ! » dit-il en relevant sa tête qu’il enfouit de nouveau entre mes jambes.



Sa langue oblige le champagne à rester à l’intérieur, alors qu’il coule, l’homme le lape en profitant pour mordiller les chairs intimes. Sa langue, ses doigts fouillent… s’amusent à forcer des sensations pour qu’elles montent, qu’elles remontent dans les frissons du corps, de mon épiderme… que les sens se perdent dans des câlineries enflammées et jouissives.



Mon excitation et mes petits gémissements l’incitent à continuer avec plus de tension et de force… le manche de la cravache s’introduit dans mon vagin qui l’accueille avec facilité tellement l’endroit est chaud, gluant et ouvert. Lubrifié à souhait… un va-et-vient humide s’instaure. Dans le même temps, sa langue joue, aspire, lèche mon bouton décapuchonné.
Il a doublé de volume, de rose il devient violet… Des sursauts incontrôlables envahissent mes entrailles… mon corps se tord et ne peut rester insensible à ces délices. Mon esprit s’emballe. Mes pensées et mes sens s’affolent de plus en plus, irrésistibles. Je ne peux penser, mais seulement me laisser aller dans des vaporeuses envies. La cyprine coule, descend dans le sillon de mes fesses et va arroser l’étoile de mon anus. Nous nous lâchons. Je me lâche au plaisir…



Je suis abandonnée, en offrande à Monsieur…



Mes mains sont cramponnées à un cousin situé sous ma tête. Hasardeuses, elles se déplacent fiévreusement vers Monsieur. Et avec son accord, elles se posent sur ses jambes, les paumes flânent sur le doux et fin tissu de son pantalon. Elles montent, s’engagent vers l’entrejambe… se détournent pour flatter des fesses fermes… redescendent entre les cuisses… effleurent une partie bombée qui tire le tissu presque à se déchirer… chatouillent cette verge tendue, prête à s’éjecter de sa cachette, de sa place…



Toujours en aveugle, je me suis légèrement relevée. Avec l’aide de Monsieur, le foulard tombe à nos pieds… et je me trouve face à face avec un éclair de métal attaché au tissu. Le nez contre cette froideur métallique.



Les mains de Monsieur se posent sur mon buste… elles délivrent délicatement ma poitrine de la morsure des pinces ancrées dans la chair. De belles mains grandes prenant entièrement mes seins qu’elles malaxent dans tous les sens… ces gros mamelons de femme mûre aux tétons qui pointent de toute leur envie.

Un bouton saute… puis un autre… la fermeture éclair glisse doucement, lentement… pour s’ouvrir sur un boxer de fibre noire si extensible. Ce symbole de virilité enfermé… demande qu’à sortir, qu’à respirer cet environnement de sensualité, de sexualité…

Je frôle son contour par-dessus le tissu pour le nourrir d’attouchements désireux plus ou moins précis… mais calculés pour donner des surprises sensitives. Puis l’effeuille prestement pour le voir surgir, tendu devant moi, fringant et raide.



Bel objet d’envies, de désirs, de gloutonnements… beau morceau de chair érigé tel un pieu, un totem… fier et droit. Cette chair pétillante, pétulante… que l’on a envie d’embrasser, d’engloutir… de lécher… de pomper et de sucer comme si c’était un cornet avec deux boules de glace à la vanille… qu’un petit génie nous offrait en plein désert aride.



Je dégage délicatement le scrotum… deux belles boules, douces et un peu fripées par la compression dans un espace si restreint. Dans mes mains, elles redeviennent bien rondes et s’affermissent. Je les fais rouler doucement, câline la peau les recouvrant…



Ma bouche s’approche et décalotte son gland, ce dôme rose. La pointe de ma langue l’effleure. Elle le titille avec de petites lèchettes vives. Il frétille sous mes petits assauts mouillés. Une moiteur envahit cette belle forme… mes dents râpent légèrement la couronne du gland pendant que ma langue s’infiltre entre le gland et le prépuce, la verge et son fourreau… elle tourne autour, s’insinuant de plus en plus loin.



Monsieur a relâché ma poitrine, ses actions ont raffermi les tétons qui sont extrêmement durs. Son attention est ailleurs, je sens qu’il est troublé par mes gestes. Il a du mal à rester debout. Ses jambes tremblent légèrement. De petits sursauts démontrent que mes agissements créent des émotions qu’il ne peut entièrement contrôler. Je redouble de caresses, avec ma bouche, mes lèvres… en même temps, mon menton joue avec ses testicules. Mes mains se serrent sur son fessier, puis reviennent sur sa verge alors que ma bouche aspire une à une de belles boules. Les faisant rouler sous mon palais, les mâchouillant finement, tirant le lobule testiculaire, peau les recouvrant… avec mes lèvres, je joue ainsi pendant quelques minutes.



Puis, mes doigts montent sous sa chemise. Ils caressent son torse puissant, généreux et s’arrêtent sur ses seins, triturant gentiment les bouts qui réagissent immédiatement en se durcissant. Après quelques instants d’amusement, de titillement, ma main droite revient au pénis qu’elle tient droitement sans effort. Elle descend et remonte doucement, emmenant le fourreau, cette peau qui recouvre la verge. Mon autre main, pas inactive, s’insinue dans le sillon de son postérieur, rasant une rosette ourlée.



Ma bouche revient sur l’objet de convoitise, le sexe a grossi. Il s’est développé à l’extrême… le phallus… tel que les encoignures de mes lèvres s’étirent pour l’avaler en partie. Ma main durcit sa pression sur la verge et accentue les allers-venues… elle est remplacée par ma bouche qui l’engloutit entièrement et chaudement. Mes doigts qui continuent à faire glisser la peau sur la verge, puis pincent le prépuce au-dessus du gland pour calmer le jeu.



« Encore…rhaaa… j’aime » murmure-t-il dans un râle de plaisir.



J’incite alors Monsieur à me guider. Il pose sa main sur ma nuque, puis sur ma crinière rousse et la prend fermement. Appuie et relève ma tête avec. Le mouvement entraîne un va-et-vient choisi… un mouvement lent, puis de plus en plus rapide… doux et ferme. Ma bouche aspire, tire dessus en remontant, enserre de ses lèvres et offre un orifice lubrique. Ma langue reste à titiller ce délicieux gland. Pointue, elle entre et arrondit son unique fente, le méat où s’expulse le sperme. Puis glisse vers le minuscule morceau de chair tendu, ce petit « frein » qui passe entre mes deux incisives… il est là juste sous ce renflement, ce gland… comme s’il le rattachait au reste du sexe… et il est très sensible ce filet de la verge… très sensible à ma langue.



La d’attendre, de se conditionner pour laisser l’excitation gagner du temps pour se délecter encore plus… pour s’enivrer par cette flamme de jouissance qui envoie aux anges. Souffle court dans un monde de gémissement. Je sens Monsieur se contracter fortement.



Une explosion liquide et blanchâtre asperge ma bouche et en sort. Ce nectar visqueux dégoulinant sur mon visage, sur mon corps. Ma main s’occupe toujours… elle continue le va-et-vient comme pour essorer, pour ne laisser aucune goutte de nectar se perdre… que cette liqueur de vie puisse s’extraire entièrement…



Monsieur pousse des râles de plaisir… huuummmm… quelle satisfaction d’entendre ces rugissements qui sortent du plus profond de sa gorge !





À suivre… II – Tribulations sexuelles…



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